Abstract
Malgré leur image prestigieuse, les organisations internationales n'ont pas échappé aux tendances économiques récentes et notamment à l'importance de la notion de coût. Le métier de traducteur a lui aussi été bouleversé dans ces organisations, l'informatisation du travail en étant l'illustration la plus banale. Mais surtout, tout va très vite, les réunions et les publications se succèdent, les documents abordent sans cesse des problématiques nouvelles et complexes et aucun traducteur ne peut prétendre en permanence à la qualité absolue dans le respect scrupuleux des délais. Intrinsèquement liée à la notion de qualité, la révision prend dès lors une dimension stratégique : c'est un facteur de cohérence et de cohésion, de transmission des savoirs spécialisés, de contrôle de la qualité des traducteurs, de rationalisation de la répartition du travail, etc. Pour tirer pleinement parti de cette diversité de fonctions tout en respectant les impératifs de coûts, cet article s'efforce de définir une véritable 'économie' de la révision, à partir de l'expérience et des projets de l'OCDE.
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Copyright (c) 2007 Michel Rochard, René Prioux